Le 6 février 2020, les 2 classes du BTS communication se sont rendues au salon C!Print (Salon de la Communication Visuelle, Textile et des Arts Graphiques) et CTCO (Salon de l’objet et du textile promotionnels) à Lyon-Eurexpo.
Leur proposition : réaliser un état de l’art de la communication visuelle, arts graphiques et objets et textiles promotionnels pour le compte du COM2Grenoble, le Club des communicants de Grenoble. Et ainsi revenir avec une idée des nouveautés techniques et technologiques, des tendances visuelles et graphiques, voire, si possible, unfichier de prestataires selon les techniques.
La relation entre les prestataires et les donneurs d’ordre
Le marché de l’impression est porteur et les exposants optimistes mais c’était avant le coronavirus.
Les offres sont diversifiées, de plus en plus qualitatives et personnalisées.
Certains intervenants déplorent toutefois la perte de leur rôle de conseil et la difficulté à co-construire les projets avec leurs clients. La problématique du prix (souvent car ce sont des appels d’offre annuels où le coût cherche à être minimisé) l’emporte sur le dialogue. Cette approche est difficilement compatible avec une démarche écologique car celle-ci est de fait plus onéreuse.
Conclusion écologique
Par ailleurs, l’impression, malgré tous ses labels, demeure une activité polluante : elle est basée sur la chimie et même si beaucoup est fait pour limiter l’impact, elle demeurera polluante. A l’heure actuelle les efforts des imprimeurs doivent, à leur sens, surtout porter sur la post-production et le retraitement des déchets.
L’atomisation de cette industrie et l’intensité concurrentielle ne facilitent pas, là non plus, l’adoption d’une démarche écologique.
Toutefois, certains exposants sont très engagés dans une démarche plus responsable.
Des perspectives avortées
Nous avions prévu de réaliser un livret de ces exposants ayant obtenu une note supérieure ou égale à 4 pour la démarche écologique. La crise sanitaire que nous traversons cependant interrompt totalement ce travail.
De plus, cet état de l’art risque malheureusement d’être totalement bouleversé notamment du fait de la crise économique majeure qui s’approche.
Une expérience formatrice et enrichissante pour les étudiants
Ce travail, malgré l’intérêt tout relatif qu’il représente aujourd’hui pour le club des communicants, s’est avéré très enrichissant pour les étudiants : ils ont pu se rendre sur un salon, en tant que professionnels missionnés, et réaliser l’importance de l’univers des prestataires qu’ils ne connaissaient pas. Nombre sont revenus ravis de l’expérience.
COM2Grenoble remercie les étudiants de BTS Communication du lycée Aristide Bergès pour leur investissement dans ce projet ! Nous remercions également chaleureusement Sylvie Humbert et Valérie Wagnon, professeures investies, enthousiastes et dynamiques qui ont su nous convaincre et nous mobiliser.
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Photo : Lycée Aristide Bergès.