Benoît Playoust, journaliste d’entreprise indépendant a partagé à l’occasion d’un Com à Table le 9 avril dernier, ses expériences de rédacteur sur l’évaluation d’un support interne et externe, print ou numérique.
« Une partie des contenus reste un acte de foi » déclare Benoît dans son introduction. En effet, l’évaluation peut se faire grâce à la combinaison de l’empirisme (régularité des parutions, retours spontanés des lecteurs etc.) et des outils de mesure (taux de clics, questionnaires) mais aussi des convictions.
Côté digital, il faut travailler le nom de l’expéditeur et susciter l’intérêt dès l’objet du mail ou le titre associé à 3 lignes d’introduction d’un article web.
Pour l’enquête, le papier appelle le papier mais il faudra la « vendre » en amont pour avoir un taux de retour acceptable.
En évoquant la pertinence des contenus, la question essentielle est : quelle valeur ajoutée pour mes lecteurs ?
- En interne, les Hommes, le quotidien et la stratégie de l’entreprise sont à mettre en avant. La rubrique « carnet rose » remporte encore trop souvent les suffrages et le bilan d’un événement intéresse peu ou prou.
- En externe, le témoignage client, le positionnement par rapport à un sujet sont à privilégier pour éviter l’article publicitaire.
N’oublions pas le graphisme. Il est très important. La proportion image /texte doit être respectée pour défendre son identité graphique. La clé…le colonage invisible qui va donner la vraie structure à la maquette du journal.
Conclusion, Benoît nous a donné des pistes pour l’élaboration d’un journal attractif et soyons rassurés, l’évaluation d’un journal n’est utile que quand on commence à piétiner.
Texte et photo : Sylvie Genin-Lomier