Ou comment Edgar Grospiron a transformé sa page en levier de visibilité et de business… et ce que l’on peut en apprendre.
Je pensais que les posts longs ne marchaient pas. Trop de texte, pas assez « scroll friendly », pas le temps, pas l’envie.
Et puis j’ai assisté à un atelier animé par Benoît Playoust, qui a accompagné pendant trois ans Edgar Grospiron — ancien champion olympique de ski de bosses, médaille d’or aux JO d’Albertville en 1992 — dans sa stratégie LinkedIn. Il y partageait trois années d’expérimentations, d’essais… de réussites autour du format « post long » sur LinkedIn. Résultat ? Jusqu’à 12 millions d’impressions, 20 000 réactions sur un seul post, et surtout… 90 % de ses demandes de conférences viennent aujourd’hui de LinkedIn.
Pour Benoït, un bon post long, c’est comme une performance de haut niveau : ça demande un entraînement régulier, une vraie stratégie… et surtout de l’authenticité !
« Le lecteur a envie de se retrouver face à quelqu’un de compétent, d’humain, qui dit des choses instructives, utiles, qui nous apportent quelque chose — et qui le fait de manière vivante ! »
Ce qu’on retient, c’est qu’un post long efficace, c’est du travail. Rien n’est laissé au hasard :
✅ Une accroche percutante (80 % du succès !)
✅ Un contenu structuré et lisible (paragraphes courts, mise en page aérée)
✅ Une vraie valeur ajoutée : anecdotes, émotions, expertises personnelles
Sur LinkedIn, on veut lire des humains, pas des robots. D’où l’importance de poster en son nom, et avec son avis (tranché, c’est mieux ). Et pour Benoît, inutile de publier tous les jours : un bon post long par semaine, c’est déjà très bien. La clé, c’est la régularité, pas la quantité.
Enfin, ce qu’on partage doit être personnel, vivant, utile. Le meilleur post est celui que vous seul(e) pouvez écrire. Pas besoin de formule magique – juste d’oser dire les choses simplement, avec sincérité et clarté.
Trois astuces pour trouver facilement l’inspiration :
- Enregistrer ses impressions à chaud.
Juste après un événement, noter ou dicter ses ressentis sur son téléphone. Capturer l’émotion du moment est une excellente source d’inspiration. - Observer ce qui se passe sur LinkedIn.
S’inspirer des commentaires, des retours, ou des évolutions de l’algorithme pour nourrir ses publications. - Rebondir sur des échanges d’autres ressources.
Exploiter les thèmes évoqués lors d’interviews, de discussions ou en lien avec l’actualité pour créer du contenu pertinent.
En résumé, un atelier très intéressant rythmé par de nombreuses expériences partagées et des anecdotes surprenantes !
Rédaction : Marie Berbel